Bio en Normandie a été missionné par le syndicat de bassin versant Cailly Aubette Robec pour mener une étude de valorisation de la production biologique sur son territoire. L’objectif était triple :
- Dresser un état des lieux de la production biologique sur un bassin versant s’étendant sur quatre collectivités
- Identifier les effets de la crise des filières biologiques sur les exploitations afin de proposer des actions sur l’aide aux filières par le syndicat de bassin versant
- Proposer un dispositif d’aides type « paiement pour service environnemental »
Les salariés de BeN ont enquêté auprès de dix exploitations en agriculture biologique situées sur le territoire du bassin versant. La restitution de l’étude s’est déroulée le jeudi 21 novembre la ferme du Petit-Bois à Esteville (76).
Un rapport a ensuite été remis au syndicat. L’intérêt d’un tel travail étant de lier les enjeux de protection de la ressource en eau avec celui des filières biologiques, en difficulté depuis 2022. Celui-ci met en avant plusieurs caractéristiques des fermes AB territoriales. On peut citer :
- La part importante de la vente directe dans les débouchés des exploitations, assure parfois le maintien d’un ETP sur la ferme
- La part importante de l’élevage et des grandes cultures dans les surfaces du bassin versant, ces filières étant les plus fragilisées par la crise de l’AB.
- Le manque à gagner des producteurs AB du fait de la crise questionne l’action de la collectivité pour assurer leur maintien. Dans ce contexte, quelle aide efficace peut-elle être apportée ? L’idée d’un paiement pour service environnemental biologique a de nouveau été pistée.
- La faible part de la restauration collective publique dans les débouchés des producteurs.
La matinée s’est conclue par une visite de l’exploitation sous la neige. En plus des élus de la commission locale de l’eau, des membres de l’UFC-Que Choisir étaient présents.
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